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Pierre Meyer, trappeur

D’où vient cette passion ?

La passion de Pierre Meyer n’est pas venue par hasard. Il attelait des chiens dès son plus jeune âge et pour fabriquer son premier harnais, il a démonté le casque moto de son frère pour récupérer le cuir dont il avait besoin. Il a pu nourrir ses chiens grâce au soutien de Dédé le boucher de Lembach, des supérettes et des chasseurs de Merkwiller dont Monsieur Kuhn, « qui me déposait carrément un sanglier devant la porte avec un petit mot gentil. J’avais 50 chiens de traineaux et l’aide de quelques vétérinaires qui me faisaient un geste par rapport aux vaccins. Ma compagne cousait des centaines de bottines pour protéger les coussinets de mes chiens du gel. Et mes trois filles participaient aux entraînements et à la préparation des lignes de traits, etc. »

Puis il y eut les courses avec en moyenne 3 000 km d’entrainement avant les courses. Certains chiens participaient aux courses de vitesse et d’autres aux courses de moyennes distances (300 km), longues distances (1 000 km), transalpines, Alpirod ou autres.

Maintenant, il est trappeur dans le jura et il a créé sa petite entreprise. Il est Rangers de France depuis une vingtaine d’années et nettoyait régulièrement les endroits qui étaient devenus des dépôts sauvages. Il a également fait le permis de chasse et a aujourd’hui la formation de garde-chasse, garde-pêche et garde forestier.

Etant enfant, il construisait des cabanes. Ensuite, lors de leurs sorties nocturnes, c’était plutôt des abris de fortune et d’ailleurs, il enseignait aux stagiaires, lycéens ou collégiens comment les construire rapidement.

Les anecdotes de Pierre

L’anecdote la plus marquante c’était avec un ami à lui, Eric Bonnet, et ce lors d’une descente un peu vertigineuse du Soultzerkopf. Pendant la descente, il y eut un petit accident et Pierre était blessé et il fallait réparer les freins avant de repartir. A l’époque, il n’y avait pas encore de téléphones portables et c’est grâce à deux militaires de la base aérienne de Drachenbronn qui faisaient leur footing que les freins ont pu être réparé.

« Alles gute zum neiei Johr… »

Pierre Meyer

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